La Corse
Rebelle et ensorcelante, aussi insaisissable que séduisante, la corse enchante par sa beauté et la vitalité de sa culture.
Petit coup en plein plexus solaire, le souffle d’une petite brise dans les cheveux, un soleil omniprésent, une lumière qui attire les plus grands peintres, on se croirait dans un autre monde.
Un petit rocher déposé là au milieu de la grande bleue.
Au nord, le passé, ses souvenirs (vendetta et luttes fratricides) et le vert touffu d’un impénétrable maquis,
Au sud, lumière majestueuse, nuances de bleu turquoise, bleu dur, vert et j’en passe recouvrent la mer la magnifiant à souhait.
Comme toutes les îles, immenses ou perdues, la Corse se mérite.
Et, il vous faudra du temps et une vraie curiosité pour la percer à jour.
Fille de la « mère » Méditerranée, la Corse a su tirer bénéfice de toutes les influences du Bassin.
Elle ne renie rien, elle est fière, dure et tragique, secrète et sauvage, la Corse ne sera jamais seulement une région de plus sur la carte de la France, elle sera et restera dans les yeux de nous tous « l'Île de beauté ».
Cela dit, toute tentative de description du paysage corse à ses limites…
Les plages y sont bien sûr paradisiaques, les criques ultra- secrètes et les montagnes « forcément » abruptes, accidentées, rudes.
Mais, la Corse est grisante, un mélange de rocaille et de volupté, d’austérité et de parfums d’île lointaine. Éloignez-vous des côtes pour rejoindre les villages de l’intérieur. Respirez l’odeur du maquis, c’est la Corse profonde !
Celle des cochons sauvages et des vaches en liberté, des longs hivers où l’on fabrique coppa, figatellu et farine de châtaigne…
Voyage après voyage, l’ile réserve toujours une crique ou quelques arpents de maquis à explorer, un pan de sa personnalité à découvrir.
La corse sait très bien rester corse, avec toutes les qualités et les quelques défauts que cela implique…
Ne cherchez pas à la changer, acceptez la comme elle vous aime